Lutte contre l’importation des poissons et vivres frais : Jean-Pierre Tshimanga en mode terrain pour booster l’aquaculture et la pisciculture

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Des domaines négligés par ses prédécesseurs, l’aquaculture et la pisciculture occupent une place de choix dans le plan d’action du ministre de la Pêche et élevage, Jean-Pierre Tshimanga Buana qui veut en finir avec l’importation des poissons et vivres frais. 

C’est ce qui justifie sa visite des structures piscicoles de Kasangulu au Kongo Central, le mercredi 11 septembre 2024 sous un soleil de plomb. Le seul message lancé par Jean-Pierre Tshimanga Buana lors de cette inspection est «l’importance d’une production locale en vue de réduire la dépendance aux importations et promouvoir une alimentation saine pour tous».

Dès l’entame de sa tournée, le patron de la pêche congolaise a visité le centre d’alevinage de Kasangulu, géré par le Service national de développement de la Pêche et de l’Aquaculture (SENADEPA). Ce centre a pour spécialité, la production de Tilapias et de poissons-chats. Il se distingue par ses 16 étangs et ses installations modernes, y compris une écloserie dédiée à la production d’alevins par insémination artificielle.

Occasion pour l’ingénieur Albert Tasumbu, responsable du centre, de présenter les défis auxquels sont confrontés les agents de SENADEPA, notamment le besoin urgent de mécanisation et le paiement de leurs salaires par l’État. Ici, le ministre Jean-Pierre Tshimanga Buana a parlé des initiatives qu’il a prises afin que le SENADEPA et ONPA puissent être pris en charge par le Trésor public dans les jours à venir. 

Poursuivant sa ronde dans la province chère à Fumu Kimbangu, Jean-Pierre Tshimanga s’est dirigé vers la société Hexahedron, communément appelée Ngolo Moseka. Un site d’une grande notoriété au regard de sa production de poissons-chats. Il abrite 32 étangs et une écloserie capable de produire jusqu’à 2 500 000 alevins par an. La société Hexahedron incarne l’essor de l’aquaculture en RDC avec sa serre aquacole d’une capacité de 300 tonnes de poissons prêts à la consommation,selon ses responsables.

«Nous devons savoir ce que nous donnons à la population pour ne plus importer de mpiodi et de poulets, afin de garantir une alimentation bio», a déclaré le ministre Tshimanga avant de réaffirmer son engagement à concrétiser la vision du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, en faisant de la pêche et de l’élevage des secteurs productifs capables de répondre aux besoins alimentaires croissants de la population congolaise.

Théo Démosthène KALUBI

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