Projet SHARP : Les journalistes et influenceurs échangent sur la couverture médiatique de la sensibilisation sur la santé de la reproduction

Trois jours ont suffit pour que les journalistes venus de six pays d’Afrique centrale échangent leur expérience sur la couverture médiatique de la santé sexuelle reproductive.
Il s’agit d’un atelier organisé du 25 au 27 février à Lusaka,capitale de la Zambie, par EANNASO, un organisme régional réunissant des sociétés civiles et des groupes communautaires pour éclairer les politiques et améliorer la programmation du VIH, de la tuberculose, du paludisme et d’autres problèmes de santé.

Les exposés présentés et les travaux en panels et groupes, ont eu pour finalité d’accroître la couverture médiatique de la santé sexuelle reproductive du point de vue des droits de l’homme, y compris la couverture médiatique qui remet en question les normes sociales et les stéréotypes discriminatoires.
Pour Lizzie Otaye, chargée de communication de EANNASO, «la couverture médiatique devrait également tenir compte du gouvernement, du secteur privé et de la société civile, responsables de la mise en œuvre des engagements en matière de santé sexuelle».
À en croire Denis Bwana,avocat et représentant EANNASO, les journalistes et influenceurs des réseaux sociaux devraient au terme de cet atelier accroître leur sensibilisation à la stratégie de SSR, aux dispositions de SSR dans les objectifs de développement durable (ODD) sur le genre et le développement et aux instruments connexes et tracer une voie à suivre pour intensifier les efforts de plaidoyer au niveau régional en travaillant avec les médias sociaux et de masse par le biais de la couverture.

Le temps fort de cet atelier de Lusaka a été marqué par la présentation d’études de cas de tous les pays de la région des Grands Lacs et la réalisation d’un podcast commémorant la Journée internationale de la femme 2025.
Les journalistes et influenceurs des réseaux sociaux sont un canal principal pour véhiculer le message de sensibilisation sur la santé sexuelle reproductive dans les pays de la région des Grands Lacs en proie aux stéréotypes et coutumes condescendantes.

«Les médias de masse et les médias sociaux sont sans doute des outils essentiels pour faire rénover les discussions et renforcer les plaidoyers sur la santé et les droits sexuels et reproductifs en Afrique, particulièrement dans la région des Grands Lacs. Cependant, les médias dont la télévision, la radio et les plateformes des réseaux sociaux jouent un rôle très important dans la sensibilisation aux questions et sujets critiques en matière de santé et droits sexuels et reproductifs », a insisté Lizzie Otaye.
Les pays qui ont participé à cet atelier de 3 jours, à Lusaka sont la RDC, la Zambie, le Kenya, la Tanzanie, le Burundi et le Rwanda.
Théo Démosthène KALUBI depuis Lusaka/ Zambie