Invasion rwandaise: Tshisekedi et Lacroix réaffirment la nécessité d’une solution diplomatique

Alors que la situation sécuritaire demeure préoccupante dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), le président Félix Tshisekedi a échangé, le jeudi 27 février à Kinshasa, avec le Secrétaire général adjoint de l’ONU en charge du maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix.
Au centre des discussions : l’urgence d’un retour à la paix et la mise en œuvre des engagements diplomatiques en cours.
Cette rencontre, tenue à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, intervient dans un contexte marqué par une recrudescence des violences, notamment l’attentat meurtrier perpétré ce jeudi à Bukavu. « Cela vient renforcer l’importance du respect et de l’application de la résolution 2773 du Conseil de sécurité », a souligné M. Lacroix, insistant sur la nécessité d’un engagement total de toutes les parties prenantes.

Un cadre diplomatique renforcé
Adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité, la résolution 2773 réaffirme le respect de l’intégrité territoriale de la RDC et appelle à la cessation immédiate des hostilités. Elle met également en avant la nécessité de la mise en œuvre des accords issus des processus de Luanda et de Nairobi, censés baliser la voie vers une paix durable.
Pour le numéro 2 des Nations Unies, la priorité reste claire : « Il faut que les hostilités cessent et que la diplomatie prenne le dessus pour parvenir à une paix durable. »

Une pression internationale accrue
Ce nouvel échange entre Kinshasa et l’ONU s’inscrit dans un climat de tensions persistantes avec les groupes armés actifs dans l’Est du pays, mais aussi avec les ingérences étrangères dénoncées par le gouvernement congolais. L’attentat de Bukavu, qui a fait plusieurs victimes, rappelle l’urgence d’une solution concertée entre les autorités congolaises et la communauté internationale.
Alors que la RDC fait face à un défi sécuritaire majeur, le président Félix Tshisekedi semble miser sur un renforcement du cadre diplomatique pour obtenir des résultats concrets sur le terrain. Reste à savoir si ces efforts suffiront à inverser la spirale de violence qui endeuille l’Est du pays depuis des décennies.
Cedrick Katay Kalombo