La RDC se rapproche du Conseil de l’Europe pour renforcer l’État de droit et la gouvernance

Dans une volonté affirmée de consolider ses institutions démocratiques, la République démocratique du Congo franchit un nouveau cap en amorçant son adhésion à l’accord partiel élargi du Conseil de l’Europe. Cette décision, portée par la ministre des Droits humains, Chantal Chambu, a été soumise au Conseil des ministres et vise à ancrer davantage le pays dans les mécanismes internationaux de promotion des droits humains et de bonne gouvernance.
D’après le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, cette démarche s’inscrit dans une logique d’ouverture stratégique sur la scène internationale. Elle permettra à la RDC non seulement de renforcer sa coopération avec d’autres États en matière de gouvernance démocratique, mais aussi de bénéficier d’une plateforme d’échange de bonnes pratiques. Le gouvernement y voit une opportunité de rehausser son image et d’adopter des standards internationaux en matière de respect des libertés fondamentales.
Grâce à cette adhésion, la RDC pourra s’appuyer sur l’expertise technique du Centre rattaché à l’accord pour améliorer ses politiques publiques. Des recommandations ciblées et un accompagnement institutionnel devraient permettre au pays d’opérer des avancées concrètes dans le domaine des droits humains et de l’État de droit, consolidant ainsi ses réformes internes.
CK