RDC : Christophe Bitasimwa Bahii prend les rênes de l’IGF avec la promesse de renforcer la transparence

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L’Inspection générale des finances (IGF) change de visage. Par ordonnance présidentielle lue à la RTNC ce mercredi, Christophe Bitasimwa Bahii a été nommé Inspecteur général des finances – Chef de service, en remplacement de Jules Alingete, admis à la retraite. Ce passage de relais intervient à un moment stratégique pour cette institution devenue centrale dans la gouvernance financière en RDC.

Docteur en économie, formé à l’Université catholique du Congo, Bitasimwa est un cadre issu du sérail. Il occupait jusqu’ici la fonction de Chef des brigades des provinces et entités territoriales au sein même de l’IGF. « C’est un honneur et une lourde responsabilité que j’assume avec patriotisme », a-t-il déclaré, saluant la mission qui lui est confiée dans un contexte où les attentes sont élevées.

Le nouveau patron de l’IGF promet de maintenir le cap tracé par son prédécesseur tout en insufflant une nouvelle dynamique. « Cette nouvelle fonction est la continuité d’un engagement constant pour la transparence et la bonne gouvernance financière », a-t-il ajouté. Son parcours dans l’administration publique et l’enseignement supérieur renforce son profil de technicien rigoureux.

Dans le même décret, Emmanuel Tshibingu Nsenga a été nommé Inspecteur général adjoint. Ce duo est désormais chargé de conduire l’IGF à une nouvelle étape de son développement, avec pour objectif de consolider les acquis tout en élargissant les champs d’intervention. « L’IGF continuera à jouer son rôle de chien de garde des ressources de l’État », a promis Bitasimwa.

L’IGF, rappelons-le, est compétente pour contrôler toutes les opérations financières impliquant des fonds publics, mais aussi pour réaliser des contre-vérifications fiscales, douanières et parafiscales. Ces interventions peuvent être déclenchées par les autorités ou à la suite de dénonciations citoyennes. Son action est aujourd’hui appuyée par un financement additionnel, correspondant à 10 % des pénalités recouvrées.

Pour Christophe Bitasimwa, l’enjeu est clair : préserver l’héritage d’Alingete tout en élevant les standards d’intégrité et d’efficacité. « Il faut saluer l’action de mon prédécesseur, qui a redonné à l’IGF sa place dans le paysage institutionnel congolais », a-t-il souligné, conscient du vaste chantier qui l’attend.

Cédric Kalombo

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