RDC : Bataille rude pour succéder à Kamerhe au perchoir de l’Assemblée nationale
Depuis la démission de Vital Kamerhe de la présidence de l’Assemblée nationale, le poste reste vacant, et les spéculations vont bon train. L’Union sacrée de la Nation, plateforme majoritaire au Parlement, est en pleine cogitation pour désigner son prochain candidat président, pendant que le terrain politique s’inonde d’opinions diverses.
Pour une frange de la population, seul le président Félix Tshisekedi a le dernier mot sur ce choix stratégique. Une hypothèse confortée par une déclaration du président intérimaire de l’Assemblée, Jean-Claude Tshilumbayi, lors d’une récente plénière.
Ce dernier avait affirmé que la signature de désignation du successeur de Vital Kamerhe revient exclusivement au chef de l’État, reconnu comme l’autorité morale de l’Union sacrée.
Dans ce contexte, un nom revient avec insistance : Aimé Boji. Ancien ministre de l’Industrie, récemment démissionnaire, ce proche de Kamerhe au sein de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) semble prêt à tenter sa chance.
Selon une enquête du média Jeune Afrique, sa démission du gouvernement pourrait bien s’inscrire dans une stratégie pour briguer la présidence de l’hémicycle. Mais une interrogation persiste : la présidence de l’Assemblée nationale revient-elle de droit à l’UNC, le parti de Kamerhe ?
Si certains estiment que ce quota est acquis, d’autres rappellent que seule une entente à l’interne de l’hémicycle pourra trancher. Dans l’attente, le suspense demeure, et les tractations en coulisses continuent de battre leur plein.
John Wesley TSHIABEMBI
