Le débat sur le successeur de Vital Kamerhe au perchoir de l’Assemblée nationale est relancé. Christophe Mboso, actuellement 2ᵉ vice-président du Bureau, en tant candidater à ce poste.
L’octogénaire a commencé sa campagne de séduction afin de se mettre en pôle position. Loin d’être affaibli par le poids de l’âge, le Pépé Biden ( surnom lui donné au regard de son âge) dit avoir les atouts pour diriger cette chambre des représentants.
« Je suis convaincu que cette chambre basse de notre pays a besoin d’une personne digne, intègre et dévouée pour la diriger. C’est pourquoi je me porte candidat à ce poste, avec pour objectif de servir mon pays. Je suis prêt à mettre mon expérience et mes compétences au service de l’Assemblée nationale, afin de contribuer activement au développement de notre nation. »
Expérience et stratégies politiques
Christophe Mboso N’kodia Pwanga est requinqué par un large spectre d’expériences politiques accumulées depuis l’époque de Maréchal Mobutu où il a été respectivement, commissaire politique du Mouvement populaire de la Révolution (MPR) en 1977, membre du comité central du MPR en 1982 et plusieurs fois ministre de la Santé publique, de Portefeuille de l’État, de Sports et jeunesse et de l’Agriculture. Député national plusieurs fois et président de l’Assemblée nationale après avoir dirigé le Bureau d’âge.
Christophe Mboso entend mettre à profit cette riche expérience au service de sa nation même si une dynamique assez juvénile voulait à tout prix railler le mobutiste.
La géopolitique mise en branle
Dans un pays de 26 provinces réparties en zones linguistiques qui orientent la représentativité politique nationale, placer Mboso à la tête de l’Assemblée nationale serait une erreur de stratégie politique.
Mboso N’kodia étant de la zone ouest ( Ne Kongo) ne peut pas gérer une institution du rang de l’Assemblée nationale étant donné que la Première ministre Judith Suminwa ressort également de cette zone. Il est de bon aloi que la Chambre basse du Parlement soit dirigé par un ressortissant du Nord ou de l’Est, ceci respecterait la représentativité politique nationale : –Président de la République (Centre) –Gouvernement (ouest) –Sénat (Sud) –Assemblée nationale (Est ou Nord) ?
Outrepasser cette stratégie risque de réveiller les vieux démons comme le dit le député Justin Bitakwira «Tout le monde est d’accord avec le retour de Covid-19 que le retour de Christophe Mboso à la tête de l’Assemblée nationale».