Les représentants des services publics, de la société civile et des experts techniques miniers prennent part depuis le mercredi 22 octobre à l’atelier sur la formalisation et professionnalisation du secteur minier artisanal en RDC, lancé par le Directeur général du Service d’assistance et d’encadrement de l’exploitation minière artisanale à petite échelle (SAEMAPE), Jean Paul Kapongo Kadiobo dans la salle Virunga de l’hôtel Memling de Kinshasa.
Ces assises organisées sous l’appui financier de la coopération allemande et le ministre des affaires étrangères du Pays-Bas, à travers le projet Matini Kua Amani na Maendeleo, visent à forger des stratégies nationales inclusives et durables du secteur minier congolais.
Le D.G du SAEMAPE a précisé que ces travaux sont tributaires à la vision du président de la République et chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui veut du secteur de l’artisanat minier, un levier de paix.
« Suite aux instructions du Chef de l’État lors de la 47ème réunion du Conseil des ministres tenu au Lualaba, il nous revient la charge de convoquer ces assises, réunissant les géologues, les ingénieurs civils des mines ainsi que tous les ingénieurs confondus de ce grand service avec le concours des partenaires techniques et financiers qui nous accompagnent dans la traçabilité. Cet atelier s’avère très important, car il permet d’avoir un cahier des charges précis facilitant l’élaboration d’un rapport à soumettre au ministère de tutelle », a-t-il souligné.
Jean Paul Kapongo note que le SAEMAPE n’est pas condamné à solliciter de l’aide ailleurs, alors que la RDC est un pays solution, regorgeant ainsi de potentialités pour son émergence. D’où, il était de son devoir de créer des initiatives et stratégies pour interpeller la jeunesse, afin qu’elle s’accroche à la nouvelle logique qui sera imposée par SAEMAPE sur l’artisanat minier responsable et la traçabilité, à l’issue du tout premier grand forum qu’il organisera dans un proche avenir, dénommé «Forum national sur l’artisanat minier responsable et la traçabilité».
