MADAGASCAR- catastrophe naturelle : Le bilan du cyclone Gamane qui a soudainement frappé le pays galope à 18 morts
La population Malgache est éprouvée suite à des vents violents qui ont mis des arbres à terre et des torrents d’eau se sont engouffrés dans des villages lors du passage du cyclone qui devait initialement frôler l’île de l’océan Indien située à l’est de l’Afrique australe, mais qui a changé de trajectoire et touché le nord mercredi 27 mars dernier.
Selon les autorités malgaches, le bilan du cyclone Gamane qui a soudainement frappé ce pays s’est alourdi à 18 morts ce vendredi 29 mars 2024, avec des maisons emportées et plus de 20.000 personnes déplacées.
Selon les statistiques publiées ce vendredi 29 mars par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNRGC), 18 personnes ont été tuées (contre 11 dans le précédent bilan), 20.737 déplacées et 5.371 foyers ont été touchés.
Selon Madame Pasy, une habitante de la région de Sava, leurs enfants sont malades à cause d’une eau sale :
« à cause des inondations, « nous n’avons rien à manger », et « nos enfants sont malades à cause de l’eau sale, nous demandons de l’aide », a-t-elle déclaré.
Il faut noter que la ruisselante de pluie, alors que les habitants s’entraidaient pour sortir des eaux profondes qui ont jailli et pour certains, leur arrivait juste au-dessous du cou, en transportant les dernières affaires qu’ils avaient pu sauver. De nombreuses routes et ponts ont été inondés et coupés du monde. Certaines personnes se sont noyées, d’autres ont été tuées par l’effondrement de maisons ou la chute d’arbres, selon les autorités.
Pour rappel, une dizaine de tempêtes ou cyclones traversent chaque année le sud-ouest de l’océan Indien pendant la saison cyclonique, qui s’étend de novembre à avril.
Certes, les habitants de cette partie de la planète terre n’ont rien à manger. Toutes leurs réserves de charbon sont inondées et les sacs de riz ont été emportés. Ils ne savent quoi faire », c’est ce que déclare Fregin, un commerçant local.
Pour le général Elack Andriakaja, directeur général du BNRGC, le cyclone s’est déplacé lentement, ce qui a amplifié ses effets destructeurs.
« Il est rare d’avoir un cyclone comme celui-ci. Son mouvement est presque stationnaire. Lorsqu’il s’arrête à un endroit, il dévaste toutes les infrastructures. Et cela a de graves conséquences pour la population » avec des « inondations importantes », a déclaré Elack Andriakaja, directeur général du BNRGC.
Selon les météorologues, la Gamane a été reclassé en tempête tropicale et devrait quitter l’île vendredi après-midi. La saison des cyclones dans le sud-ouest de l’océan Indien dure normalement de novembre à avril, et voit passer une douzaine de tempêtes par an.
Célestin Freinet Kanku
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